Blackstar
Voyage spatio-temporel d'un adolescent en quête d'identité 

Objet et marionnette à gaine / à partir de 12 ans

Blackstar existe pour salle équipée et non-équipée. Il se joue également avec ou sans la démarche pédagogique.
Le spectacte
Que se passe t-il quand vos idoles se mettent à dérailler sévèrement ? Quand ceux qui apportaient des réponses à vos doutes, par leur liberté et leur audace, passent du côté de l’intolérance ?

Quand Marius découvre David Bowie, c’est puissant. Obsédé par sa musique et ses nombreux avatars – le Major Tom et Ziggy Stardust en tête – il se marginalise et fait face à l’hostilité de ses camarades. Le garçon s'en remet alors entièrement à son idole. C'est l'avènement du Thin White Duke, la plus ténébreuse incarnation de Bowie, personnage ambigu aux discours fascisants, qui l'entraîne en 1942 à travers les violences de l'Histoire…

Blackstar interroge nos besoins de repères en explorant les racines de la haine. C’est aussi une mise en garde contre la tentation fasciste, en compagnie de la plus insaisissable et dérangeante star de notre temps.

La démarche pédagogique
Le processus pédagogique imaginé par La Baffe Cie vise à appuyer des sujets difficiles à aborder dans le cadre classique d’une salle de classe. 

Blackstar interroge l’histoire et ses résonances actuelles. Le processus accompagne les élèves dans leur positionnement et dans leur réflexion. Il les rend actifs dans leur écoute. Il permet de déconstruire des idées et ouvre une porte pour reconstruire un nouveau schéma de pensée. 

Les valeurs portées par le spectacle ne sont pas assénées : nous tenons à les mettre en jeu ouvertement avec les jeunes, pour que les lignes bougent, pour que les représentations changent.

Pensé comme une démarche pédagogique de 3 H 00 en classe avec un comédien et un animateur, Blackstar invite les élèves dans des débats autonomes, des jeux éducatifs et des mises en situation. Les temps d’échange sont pensés de façon ludique. Véritable espace interactif, il permet l’échange et l’accueil de la parole des jeunes. 

Le processus les accompagne à faire un pas de côté, à décaler leur pensée, à créer une empathie autour de personnages forts et à se questionner sur ce que nous apprend l’Histoire.
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